Opinion: Du périmé au festin
Le Grand RDV

C'est la fin d'année !
Et sur le marché de la consommation, les offres sont variées.
Les prix de certains produits flambent d'une part.
D'autre part, les denrées avariées et de basse qualité ornent les étalages pour finir dans les plats festifs à la Noël et au nouvel an.
Oui, c'est le moment par excellence de la surenchère, mais c'est aussi la belle période de la vente des produits périmés et de qualité douteuse, car le consommateur tient à s'offrir des moments de fêtes en famille malgré la morosité ambiante.
Les commerçants véreux en profitent pour écouler leurs stocks pourris au détriment de la santé de la grande masse.
Ça se passe sous le regard complice et coupable des structures du ministère du commerce chargées du contrôle de la qualité des produits de consommation, est-on tenté de dire.
Car, les actions de ces directions d'État sont très peu perceptibles, ou du moins, elles ne sont constatées que de façon éparse à l'approche des fêtes de fin d'année et du nouvel an.
- Modification des dates de péremption ;
- Conditionnement des produits dans des emballages toxiques ;
- stockage et reconditionnement dans des conditions sanitaires non recommandées ;
- Modification des poids des produits ;
- Surenchère sur certains produits au vu de la demande croissante ;
Voilà une liste non exhaustive d'astuces utilisées par certains commerçants pour tromper la vigilance des consommateurs.
Mais les associations de défense des consommateurs existent-elles toujours ?
Quel est le mécanisme mis en place par ces organisations de la société civile pour assurer une veille citoyenne efficace dans les marchés, boutiques et supermarchés ?
Les directions centrales et déconcentrées concernées des ministères de la santé et du commerce sont-elles opérationnelles au quotidien ?
Il se pose un véritable problème de santé publique qui interpelle l'état central, les organisations de veille citoyenne, mais aussi le citoyen consommateur final qui doit veiller sur lui-même.
Il est vrai que la situation économique n'est pas favorable pour le plus grand nombre, mais il n'est pas opportun de s'offrir des ennuis de santé en se procurant de denrées alimentaires de mauvaise qualité.
Quand c'est trop moins cher, la qualité est moindre et la santé est exposée à des risques parfois irréversibles.
C'est cela que doit s'intégrer chaque citoyen afin de se prémunir et dénoncer au besoin.
Omar SALOUF
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