Le ministre d'État chargé du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale, Abdoulaye Bio-Tchané, s’est rendu ce jeudi 5 décembre 2024 à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), marquant ainsi sa seconde visite après celle de juin dernier. Cette descente, loin d’être anodine, visait à évaluer l'état d'avancement des travaux, l'installation des usines, l’aménagement des infrastructures environnantes et à identifier d’éventuels défis.

À cette occasion, le ministre a tenu une séance de travail avec les responsables de la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie (SIPI-Bénin) et de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx). Ensemble, ils ont passé en revue des points stratégiques pour assurer le bon fonctionnement de cette zone économique spéciale, pierre angulaire du développement industriel du Bénin.

À l’issue des échanges, Abdoulaye Bio-Tchané a exprimé sa satisfaction et transmis les félicitations du gouvernement aux équipes de la SIPI et de l’APIEx, qui œuvrent quotidiennement pour mener à bien les travaux dans cet espace en pleine expansion.

Sécurité : une priorité absolue

Lors de son intervention, le ministre d'État a mis un accent particulier sur le volet de la sécurité dans la GDIZ. En raison des importants investissements réalisés dans cette zone, il a souligné la nécessité d’assurer une protection efficace des infrastructures, ainsi que des hommes et des femmes qui y travaillent.

« Il est impératif que nous protégions ces investissements et garantissions la sécurité des personnes », a-t-il déclaré. Il a également rassuré que des mesures sont en cours pour maintenir un climat sécurisé et propice à la croissance économique dans cette zone vitale pour le Bénin.

Une fierté nationale affirmée

Au-delà des constats techniques, Abdoulaye Bio-Tchané s’est dit fier des avancées remarquables enregistrées dans la GDIZ. « Ce que le Bénin gagne ici, c'est avant tout de la valeur ajoutée », a-t-il affirmé, mettant en lumière les milliers d’emplois créés grâce à cette initiative.

Le ministre a également salué le transfert de technologies dont bénéficient les employés de la zone, soulignant l’impact positif de ces innovations sur le développement des compétences locales.

« Oui, la zone a progressé. Je peux dire avec certitude que les perspectives sont bonnes et qu’elles seront encore meilleures. Cela reflète la vision du président Patrice Talon, qui a décidé que le Bénin transformerait désormais ses matières premières grâce à cette zone économique spéciale », a-t-il conclu avec optimisme.

Cette visite, porteuse de promesses, confirme la détermination du gouvernement béninois à faire de la GDIZ un moteur de transformation industrielle et économique pour le pays.

A.D.