Bénin : 60 000 emplois créés depuis 2016 dans la fonction publique toutes catégories confondues, selon le gouvernement

Wilfried Léandre Houngbédji éclaire la lanterne de la population


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Dans le cadre de la tournée gouvernementale entamée depuis plusieurs mois, le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Léandre Houngbédji, s’est rendu le week-end dernier dans les communes d’Adjarra, d’Avrankou et de Porto-Novo. À la tête d’une délégation, il a échangé avec les populations locales, notamment la jeunesse, sur les réformes engagées depuis 2016 par le président Patrice Talon, en mettant l’accent sur la question de l’emploi. Lors de ces rencontres, le Secrétaire général adjoint du gouvernement a affirmé que 60 000 emplois ont été créés dans la fonction publique toutes catégories confondues sur la période 2016 à ce jour, contre environ 32 000 entre 2006 et 2016. Il a toutefois précisé que ce chiffre ne prend pas en compte plusieurs dispositifs mis en place depuis le début du mandat, tels que les 32 000 Aspirants au métier d’enseignement (AME), les 30 000 jeunes recrutés sur la plateforme industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), les 8 000 emplois créés dans la Zone économique spéciale (ex-Zone franche industrielle), les 7 000 jeunes intégrés dans le Programme spécial d’insertion dans l’emploi (PSIE), ainsi que les 34 000 bénéficiaires du projet Azôli, destiné aux jeunes peu ou pas diplômés. À cela s’ajoutent les milliers d’autres jeunes employés dans les agences publiques et sur les nombreux chantiers ouverts à travers le pays. Tout en reconnaissant que le chômage et le sous-emploi restent des réalités, le porte-parole du gouvernement a appelé à la compréhension, estimant que ceux qui n’ont pas encore accès à un emploi expriment naturellement leur frustration plus fortement que ceux déjà insérés. Il a également mis en avant les perspectives qu’offre aujourd’hui le numérique, soulignant l’importance de la transition digitale dans la création d’opportunités professionnelles. « Quand on a osé faire les réformes les plus difficiles, c’est parce qu’on veut donner un avenir aux jeunes », a-t-il déclaré, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre les efforts engagés. Dans une posture d’humilité, il a reconnu que l’emploi des jeunes restera une préoccupation tant que tous n’auront pas trouvé leur place sur le marché du travail. Enfin, Wilfried Léandre Houngbédji a exprimé le souhait que le prochain président, qui succédera à Patrice Talon en mai 2026, s’inscrive dans la continuité des réformes, dont les impacts sont aujourd’hui visibles. « Tout ce qui se fait par le gouvernement, c’est pour les jeunes », a-t-il conclu, rassurant une fois de plus les populations quant à la volonté de l’exécutif de ne laisser personne au bord du chemin.

Armand D.