Claudine Prudencio à la jeunesse du Bénin, d’Afrique et du monde : « Ne vous laissez pas enfermer dans le piège de l’attente… »
Journée internationale de la jeunesse

À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, Claudine Afiavi Prudencio, ministre-conseillère à la Santé et présidente du parti Renaissance Nationale, a livré un message fort à la jeunesse béninoise, africaine et mondiale. Consciente de son rôle moteur dans le développement, elle l’invite à s’affranchir des freins et à s’engager pleinement pour un avenir meilleur. Un appel à l’action et à la responsabilité, publié sur sa page Facebook.
Jeunesse de mon pays, jeunesse d’Afrique, jeunesse du monde,
Il est des journées où l’humanité se retourne sur elle-même pour sonder son avenir. La Journée Internationale de la Jeunesse n’est pas une simple date sur le calendrier : c’est un rendez-vous avec l’espérance, un dialogue entre le présent qui vacille et l’avenir qui s’ouvre. C’est le moment où l’on se souvient que le monde de demain ne se bâtira pas avec la poussière des regrets, mais avec la force créatrice de vos rêves.
Car la jeunesse, c’est plus qu’un âge : c’est une audace. C’est le refus des fatalités héritées, c’est le droit de poser de nouvelles questions là où les générations passées se sont contentées de réponses usées. Vous êtes la respiration du monde, les porteurs d’un souffle qui ne demandent qu’à se déployer.
Bénin, berceau de traditions millénaires et terre d’inventions futures, je vous invite à être les architectes d’un développement qui ne renie pas ses racines, mais qui ose se hisser à la hauteur des défis planétaires. Afrique, continent des sources et des commencements, ne laisse pas d’autres écrire ton histoire : inscris-toi dans la course du progrès avec la fierté de tes langues, la richesse de tes cultures et la discipline de l’excellence. Monde, si tu veux te sauver, écoute la jeunesse, car c’est elle qui porte encore la vérité d’un idéal.
Je vous le dis avec force : ne vous laissez pas enfermer dans le piège de l’attente. N’attendez pas que l’on vous cède la place : prenez-la avec dignité, par le travail, par l’apprentissage, par l’innovation. Apprenez à lire le monde dans ses deux écritures : celle des livres et celle de la rue. Car l’intelligence véritable se nourrit de la rigueur des savoirs et de la lucidité du terrain.
Mes conseils pour vous, jeunesse d’aujourd’hui et de demain :
1. Cultivez l’exigence
L’excellence n’est pas un privilège, c’est un devoir. Refusez la médiocrité, car chaque concession à la facilité est une victoire pour la résignation.
2. Osez l’imagination
Dans un siècle d’innovations fulgurantes, c’est votre créativité qui sera la frontière entre l’obscurité et la lumière.
3. Protégez votre intégrité
Le monde sera tentation, compromis et marchandages. Soyez comme l’arbre dont la cime dialogue avec le ciel et dont les racines restent fidèles à la terre.
4. Maîtrisez la patience active
L’impatience détruit, mais la patience qui agit construit. Chaque jour, déposez une pierre à l’édifice de vos ambitions.
5. Bâtissez des ponts
Entre les peuples, les disciplines, les générations. Les frontières que vous franchirez seront plus décisives que celles qu’on vous tracera.
Car je crois que la jeunesse n’est pas seulement appelée à changer le monde : elle est appelée à le réinventer. Ne craignez pas l’ampleur de la tâche. Les plus grands horizons se dévoilent à ceux qui acceptent de marcher longtemps.
Alors, debout, jeunesse du Bénin, d’Afrique et du monde ! Non pas pour reproduire les gestes d’hier, mais pour inventer les gestes de demain. Non pas pour suivre le cours des fleuves, mais pour creuser de nouvelles rivières. Non pas pour hériter du monde, mais pour le recréer à votre image.
Que ce jour soit pour vous un engagement : celui de ne jamais laisser l’histoire s’écrire sans votre plume.
Claudine Afiavi Prudencio
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