Clap de fin pour les play-offs de la Moov Africa Ligue Pro 1 de handball. Après une semaine de compétition intense, ce sont les équipes de Flowers (dames) et Adjidja (hommes) qui ont décroché les titres nationaux au terme de finales haletantes disputées au Palais des Sports du Stade de l’Amitié.

Flowers, la confirmation d’un règne

Dans la catégorie féminine, les Abeilles de Flowers ont une nouvelle fois prouvé leur suprématie. Opposées à l’Aspac, les championnes en titre ont pourtant été malmenées en première période, accusant un retard de quatre buts à la pause (12-16). Mais la deuxième mi-temps a marqué le réveil de Flowers. Solidité défensive, efficacité offensive et maîtrise collective ont permis aux joueuses de renverser la vapeur pour finalement s’imposer 28-23. Un sacre de plus qui assoit leur domination sur le handball féminin béninois.

Adjidja, un sacre au bout du suspense

Chez les hommes, la finale a tenu toutes ses promesses. Adjidja et Flowers ont livré un duel de haute intensité, ponctué d’égalités successives. À la mi-temps, les deux équipes étaient dos à dos (14-14), et rien ne les a départagées à l’issue du temps réglementaire (29-29). Il aura fallu deux prolongations pour voir Adjidja prendre le dessus, au bout du suspense, sur le score de 33-32. Un titre mérité, attendu depuis un an, et arraché avec le cœur.

Des révélations et des promesses

Au-delà des sacres, ces play-offs ont été le théâtre de belles surprises. Les Académiciens d’Adjarra, tout juste promus de la Pro 2, ont déjoué les pronostics en atteignant le dernier carré dès leur première saison dans l’élite. Chez les dames, l’ASO Volcan a marqué les esprits en écartant des équipes réputées comme ASO Modèle ou Flambeau, confirmant ainsi l’émergence de nouveaux talents et la richesse du vivier local.

Cotonou, nouveau pôle du handball africain

Au-delà de la compétition nationale, cet événement a confirmé le positionnement de Cotonou comme un pôle montante du handball sur le continent. Une organisation sans faille, une affluence record et la présence de joueurs venus d’Angola, du Sénégal, du Nigeria ou encore du Cameroun ont donné un cachet international à cette édition. Des talents locaux comme Lucas Adjado, Nadège Gbatablè ou Rachidou Orou ont également brillé, incarnant l’ambition d’un Bénin qui entend désormais jouer les premiers rôles à l’échelle africaine.

Les play-offs 2025 resteront donc comme un tournant. Ils ont sacré des champions, révélé des outsiders et, surtout, confirmé que le Bénin est bien décidé à écrire son histoire dans le handball africain.

FS