Présidentielle 2026 : Romuald Wadagni, un candidat du consensus selon Malick Gomina
En route pour 2026

Le débat sur la présidentielle de 2026 continue de cristalliser l'attention de l’opinion publique béninoise. Invité de l’émission "En route pour 2026", diffusée sur les chaînes Canal3 Bénin et Eden TV, le député Malick Gomina, membre du Bloc Républicain (BR), est revenu sur le choix de Romuald Wadagni comme potentiel candidat à la magistrature suprême.
Balayant les critiques sur une supposée remise en cause du système partisan, Malick Gomina a affirmé que la démarche entreprise par plusieurs formations politiques pour soutenir la candidature de Wadagni s'inscrit pleinement dans la logique de la réforme du système partisan adoptée ces dernières années au Bénin.
« Ça ne va pas du tout en contradiction avec le système partisan, bien au contraire, ça vient conforter la réforme », a déclaré le député. Selon lui, le système partisan consacre le rôle central des partis dans l’animation de la vie politique et dans le processus de désignation des candidats aux différentes élections.
Un choix consensuel entre partis politiques
Le député du BR a tenu à souligner que Romuald Wadagni, bien qu’il ne soit pas membre d’un parti politique, partage des convictions proches de celles des formations qui le soutiennent. Cette proximité idéologique aurait facilité son acceptation comme candidat commun.
« Nous nous sommes entendus au niveau des formations politiques pour porter notre choix sur quelqu’un qui, certes, n’est pas membre de nos partis, mais n’est pas très éloigné de nos convictions », a précisé Malick Gomina.
Il ajoute que Wadagni a su convaincre les partis disposant de la capacité de parrainage, condition indispensable à toute candidature selon la législation actuelle.
La réforme du système partisan en toile de fond
Instituée pour mettre fin à l’émiettement du paysage politique béninois, la réforme du système partisan vise à renforcer les partis politiques et à rationaliser la compétition électorale. Le soutien concerté apporté à un candidat non membre mais idéologiquement proche semble illustrer une nouvelle phase de maturité du jeu politique au Bénin.
AD.
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